Affiche Neuroplanète 2023
Actualité

Forum Neuroplanète 2023

Photo Neuroplanète les sciences decryptent notre cerveau

Guidés par le plaisir d’apprendre, nous avons participé au dernier forum Neuroplanète sur les sciences et notre cerveau. Ce forum s’est déroulé dans le magnifique amphithéâtre du centre universitaire méditerranéen sur la promenade des Anglais.

Ce forum est organisé conjointement par le magazine Le Point et la ville de Nice. Ces rencontres ouvertes au grand public rassemblent des spécialistes autour de la science et du partage des dernières découvertes sur notre cerveau, des témoignages et parfois des solutions.

Nous vous livrons ici quelques idées développées autour de 3 thèmes chers à notre organisme de formation.

24h dans la vie du cerveau (Jean Denizeau chercheur INSERMSylvie Chokron chercheuse CNRSAnaïs Roux psychologue)

La motivation

La motivation n’est pas uniquement liée à un objectif matériel à court ou moyen terme (prime, un rendez-vous…). Elle est également associée au goût de l’effort qui va nous inciter à agir. Pour rester motivé il faut définir ses objectifs qui doivent être SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporel) et visualiser l’objectif de l’effort à fournir

Le Stress :

Animer une réunion ou pour nous une conférence, génère du stress et c’est une réaction physiologique normale. Maintenir son état de stress à un niveau optimal nécessite de comprendre son fonctionnement.

Le cerveau perçoit un danger et a pour réaction une accélération (cœur, tension, respiration). Elle peut générer un frein si l’on dépasse un seuil. Une solution pour se calmer, mais pas trop car il faut rester réactif (capacité à répondre à une question lors de la réunion). Elle consiste à utiliser la respiration pour obtenir la cohérence cardiaque (5s inspiration 5s expiration). On ne parle pas de « détresser » mais de calmer.

Cette technique permet de diminuer le stress qui est à l’origine par exemple de la sensation d’avoir tout oublier au moment d’entrer en salle d’examen.

En revanche la science est aujourd’hui incapable d’expliquer les différences de comportement du cerveau en période de stress (boulimie pour certains, perte d’appétit pour d’autres).

L’attention 

Les scientifiques alertent sur l’intolérance grandissante à la mono tache : manger en regardant son téléphone, faire autre chose en regardant la TV, etc… Ce comportement va à l’encontre du fonctionnement de notre cerveau. Il n’est pas équipé pour réaliser deux tâches conscientes simultanément. Ainsi nous allons passer rapidement d’une tache à l’autre générant une charge mentale élevée à l’origine de déchets métaboliques. Les études montrent que ces derniers vont inhiber une partie du cerveau lié à la prise de décision : la fatigue mentale conduit à prendre davantage de décisions impulsives sans s’en rendre compte !

L’attention qui consiste à réaliser une tâche à la fois, doit être travaillée pour être performant. Comment ? Par la méditation qui régule notre système d’alerte. Les premiers effets d’un entrainement à l’attention focalisée et la pleine conscience interviennent au bout de 8 semaines. Ils ont des effets bénéfiques sur le stress évoqué plus haut.

Entrainer son esprit pour modeler son cerveau (Matthieu Ricard docteur en génétique cellulaire, moine bouddhiste)

Même si les définitions sont assez proches, les zones du cerveau liées à l’empathie (reconnaissance et compréhension des sentiments et des émotions d’un autre individu) et la compassion (prendre part de manière bienveillante aux maux d’autrui sans en porter la souffrance) sont distinctes.

Alors que les études montrent une part importance de Burn Out du personnel médical lié à l’empathie affective. Cette découverte et notre capacité à développer cette bienveillance inconditionnelle ouvre de nouveaux horizons pour les métiers exposés.

Il n’est pas rare de lire : « il avait tout pour être heureux et pourtant il a essayé de mettre fin à ses jours ». La science de la neuroplasticité permet par une transformation active (méditation…) de notre cerveau, de développer notre attention, notre résilience. En cultivant des conditions cérébrales par un effort soutenu, nous aurons la capacité de mieux gérer des hauts et des bas.

Booster son mental : les leçons des athlètes

Il existe deux volets du mental dans le langage des sportifs :

  • Le flux de pensées qui pollue et qu’il faut couper (sophrologie, méditation, respiration) ;
  • La capacité à se recentrer sur soi-même, à converger son objectif tout en interagissant sur son environnement.

Booster son mental c’est maitriser cette différence. Mais c’est aussi faire preuve de patience. Il est préconisé de ne pas être à fond tout le temps (bien se connaitre) et gérer les temps de récupération. La visualisation des résultats est tout aussi importante que la visualisation des difficultés : accepter l’obstacle en amont c’est un gain de 50% sur les chances de réussite.

C’est à ces conditions que vous pourrez déclarer comme les champions : « aujourd’hui j’ai aligné les planètes ! ».

Il est nécessaire d’entrainer son esprit pour modeler son cerveau !

Lire aussi actualité

Mon expérience d'ingénieur prévention à bord des sous-marins puis du porte-avions Charles de Gaulle m'a inculqué une méthode de gestion des risques. J'ai complété ce parcours avec 8 années dans l'industrie navale avant de créer mon propre organisme de formation.

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *